blocage

le débat du blocage...

Soyons clairs : quelles autres actions avons-nous qui puissent attirer sur nous les regards tout en nous faisant conserver un capital sympathie de la part de l'opinion publique ??? A ma connaissance, aucune.

tu prêches un converti, même si la question de la sympathie de l'opinion publique peut se discuter...

Disons qu'un mouvement comme le notre et comme cela a été prouvé est prive non seulement :

- D'une communication honnête et d'une possibilité de négociation avec sa hierarchie (ici la présidence)

- D'un accès libre a la parole au travers des média

Et reste victime d'une désinformation ou voir même d'une malinformation concernant :

- Ses revendication concrète et ses moyen d'action

- Ses déclaration sa composition

Prenant ces évenement et ces faits en compte on ne peut pas envisager une autre action pas qu'elle soit inexistante mais tout simplement parce que nous n'en avons pas les MOYEN.
Un étudiant m'a d'ailleurs fait une remarque très juste a sujet et je vous conseille d'y reflechir "Les étudiants contrairement aux cheminots ou aux autre catégorie socio professionnelles sont completement incapable de bloquer leur outil de travail c'est a dire le savoir et la connaissance, et la circulation intellectuelle".

Ca ne reste que mon avis mais des actions contre les instutions intellectuelles nationales seraient d'une grande efficassité mais c'est aussi le genre de chose qui n'est pas évoqué en coord.

Quoi?qui?comment?pourquoi?ou va t on ?On se le demande...

l'affaire a bien été menée: cpe, privatisation (pour faire très très court car on connais tous la situation actuelle). On soutient bien sur les cheminots et tous les autres; seulement en ce qui nous concerne nous, les étudiants, tout marche exactement comme ils l'avaient prévu: les acquis sociaux sont en danger, l'autonomie des facs à plusieurs vitesses en marche.... résultats, comme pour le cpe, on propose un blocage; je me suis cette semaine proposée pour le blocage, mais quel meilleur moyen de nous enterrer tous seuls; et les débats qui opposent bloqueurs anti-bloqueurs ne peuvent que réjouir les autorités supérieurs. Résultats, les étudiants passent encore pour des squatteurs branleurs qui font peur à la "belle france".
La machine d'insécurité sociale lancée par le gouvernenment et qui suit le modèle proposé par les états unis est en marche; elle n'a meme pas besoin de nous écraser, puisqu'on s'entre déchire tous seuls. Ainsi, pour tous nous rassembler, pour faire face intelligemment, je propose une grève de la faim. Je suis loin, très loin d'avoir le charisme d'un chef de guerre, seulement je pense avoir une idée défendable.
Je pense que c'est comme ça que l'on peut gagner la bataille en donnant de notre personne, pas en offrant une image de nous même que précisemment l'ennemi attend pour la retourner contre nous.

Une lettre de la doyenne est arrivé aujourd'hui dans nos boîtes aux lettres virtuelles...
La voilà :

"Les doyens et directeurs soussignés entendent exprimer leur inquiétude profonde sur l’avenir de l’institution." (elle a raison de s'inquiéter... "Le blocage actuel est inacceptable. Il est d’une part anti-démocratique, dans son principe et ses effets, et nulle rhétorique dévoyée ne pourra le nier. La consultation électronique du 20 novembre, si elle est loin d’être idéale, a tout de même confirmé les résultats du sondage précédemment organisé : la majorité des étudiants veut faire ce pour quoi elle s’est inscrite à l’université et ce pour quoi ses personnels sont payés, suivre/donner des cours." (ahh... les sondages.....) "Les revendications des bloqueurs amalgament ensuite des éléments internes et externes au monde universitaire. Or, la mission de l’université n’est pas de
rechercher l’affrontement avec le gouvernement." (Mais le gouvernement n'est-il donc pas en train de casser l'éducation, l'université...? n'est-ce pas là justement la raison de cette mobilisation?...) "Les méthodes employées, de plus en plus radicales, ne sont pas non plus
acceptables." (oui, c'est vrai que les mesures prise pour l'éducation sont de pire en pire...) "Le refus ce matin à Bron - et ce pour la première fois - de laisser dans certains bâtiments facultaires le personnel administratif accéder à ses bureaux, est grave. Cautionner un tel comportement serait faire preuve d’un mépris appuyé envers des personnes dont le travail ne se conçoit qu’au service des étudiants et qui se retrouvent toujours en première ligne dans de telles situations. (là, franchement, j'avoue que je ne comprends pas!! Les gens qui ont fait ça n'ont donc pas compris que c'est pas ce genre d'attitude qui va nous aider... Le personnel est touché aussi, si on veut se battre ensemble, je ne comprends pas le sens de cracher sur eux..... ). Le blocage est aussi inacceptable car il met en péril l’année universitaire." (toujours cette foutue vision à court terme comme pour assouvir vite vite ses desirs... c'est vrai que la loi LRU ne met pas en péril l'année scolaire...non, c'est toutes les énnées qui suivront et les conséquences qui iront avec...) "Les pertes d’heures de cours sont telles qu’il nous semble très difficile aujourd’hui et impossible bientôt d’envisager leur rattrapage. (C'est ça, fait peur à tout le monde histoire de démobiliser les troupes...) Cela signifie que la qualité des diplômes délivrés sera amoindrie et que l’image de Lyon 2 sera durablement ternie aux yeux de ses partenaires." (ils ont du confondre, ça devait être la définition de la loi Pecresse) Le blocage, imposé par une minorité, ne gêne finalement personne, à part les étudiants et le personnel universitaire, c’est-à-dire vous et nous. (t'inquiète, petit à petit les militants font leur nid... ) "D’autres moyens sont possibles et doivent être explorés. Nous sommes en effet pleinement conscients des grandes difficultés que subissent les universités, (ah bon?!) particulièrement celles de lettres et de sciences humaines. Nous pouvons être opposés à la loi Pécresse et demander les moyens réels de faire fonctionner l’université sans en empêcher le fonctionnement
d’une façon qui nous paraît suicidaire. (sucidaire....ah quand même!.. bon, on avoue, un peu de cyanure dans la poche en cas de soucis)
Nous appelons donc avec force à une reprise des cours dans une université ouverte et dans les conditions normales de la vie universitaire." (nous n'attendons que ça, et c'est pour ça qu'on ne débloquera tant que nous n'aurons pas l'assurance d'une vraie vie universitaire versus loi LRU)


"Nathalie Fournier (doyenne de la faculté LESLA), Josiane Paccaud-Huguet
(doyenne de la faculté des langues), Christian Montès (doyen de la faculté
GHHAT), Olivier Négrin (doyen de la faculté de droit et science politique),
Stéphane Olivesi (directeur de l’ICOM), André Tiran (doyen de la faculté de
sciences économiques et de gestion)."

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Josiane Paccaud-Huguet
Professeur des Universites
Doyenne de la Faculte des Langues
Universite Lumiere-Lyon 2
74 rue Pasteur
F 69365 Lyon Cedex 07
Tel : 04 78 69 71 43 (secretariat : - 42)
Courriel : Josiane.Paccaud-Huguet@univ-lyon2.fr